Le bal de Yule, tout le monde en parlait depuis des semaines maintenant et pourtant, il tardait à s'organiser.
La faute probablement à des financeurs qui attendaient des garanties, ou à un Scipio qui scrutait les emplois du temps des partiels et de la fin des vacances de Yule consciencieusement.
Alors, oui, la fête serait pleinement gratuite. Personne n'aurait à payer pour des buffets en plus, des petits add on sournois rajoutés au dernier moment par le maître des lieux. Le club Sourde Harmonie avait même reçu une petite convocation dans sa boîte aux lettres personnelle, l'invitant à faire démonstration de son talent auprès du public étudiant pendant le bal et certains lycées agricoles de la banlieue d'Avalyon fournissaient les plats se trouvant dans le banquet.
Rien ne pouvait mal tourner : après tout, le hall de l'amphi C était un des plus grands du campus (l'amphi avait jusqu'à 500 places) et il avait été réaménagé pour l'occasion : guirlandes un peu kitsch ci et là, certaines décos avaient été à la mode les précédentes années, c'était certain.
Pour l'occasion, Scipio lui-même ouvrait la danse : le directeur de l'université avait revêtu un élégant smoking et sa joie se lisait dans ses yeux tandis qu'il livrait ses premières interviews aux quelques journalistes présents : oui, les étudiants présents seraient la prochaine génération de héros, oui, c'était l'occasion de les rencontrer. Il invita les journalistes à aller interviewer les groupes d'étudiants, ci et là, avant de prendre le micro :
"Mes chers étudiants.", il y eut une petite pause, probablement à cause des quelques rires causés par le mot "chers", "En cette début d'année et en ces fins de partiels, il était temps de vous récompenser ! Profitez de cette soirée, elle est pour vous et sera l'occasion de nombreuses opportunités !"
Scipio s'esquiva docilement et alla presque un verre, commençant à papoter avec certains membres du personnel.
HJ : il y a de la musique, c'est un groupe de rock avalyonnais qui est assez côté, la représentation de Sourde Harmonie a été prévue pour dans une demie heure bien que Scipio n'ait donné aucun moyen de dire oui ou non à cette prestation imposée.
Vous pouvez : rencontrer des gens (et des journalistes) et danser dans le hall d'entrée, faire votre contre-soirée dans l'amphi, pour le moment plus calme, mais facilement déverrouillable, vous esquiver vers le bosquet des sorcières, pas loin, c'est de nuit, il fait froid mais c'est cool et vous avez une enceinte portable.
Postez déjà sur ce premier sujet pour prendre votre décision et dites votre choix :)
Récap : - soirée dans le hall : - contre soirée : - bosquet des sorcières :
Michel Le Goff
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Michel Le Goff
Mar 30 Jan - 18:10
Bien qu’il était suroccupé par les multiples colles reçues, Michel avait tout de même trouvé la première occasion pour s’esquiver de ce qui serait sûrement une punition à vie et un employé gratos pour se rendre au bal de Yule. Non pas qu’il aimât franchement danser, ou même parader dans ce genre de soirées (Michel les évitait en général comme la peste) mais plutôt parce que c’était l’occasion de bouffer à l’oeil et de revoir des potes dont il avait été privé depuis qu’il trimait pour Oberoi.
Mais voilà, rien que de voir Scipio et la dégaine des journalistes, pas vraiment très fins et surtout très ambitieux, il en soupira d’avance. La bouffe avait l’air très bonne, la musique était peut-être de qualité mais Michel savait que sa place n’était pas ici.
Discrètement, le président du club de jeu de rôle piqua dans quelques assiettes, subtilisa une bouteille de blanc qu’il cacha sous son manteau et enfourna deux ou trois petits fours dans sa bouche. Il grimaça lorsqu’il constata qu’une des assiettes qu’il avait touchée avait déjà un superbe revêtement de bois.
Il soupira, mit les mains dans ses poches et s’esquiva le plus discrètement possible (il espérait vraiment qu’Oberoi ne serait pas là, déjà qu’iel ne lui lâchait plus la grappe en général) ; respira le bon air de dehors, celui qui n’était pas vicié par Scipio et ses discours mielleux, un air froid et qui commençait à donner ses premiers flocons de neige. Michel remit son écharpe en place puis se dirigea vers la forêt.
Sierra Valente
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Sierra Valente
Mar 30 Jan - 22:25
On voyait rarement Sierra se rendre aux fêtes étudiantes organisées sur le campus, et pour cause. Lorsqu’elle le faisait, c’était parce qu’un ami l’avait tannée pour y être accompagné, ou parce qu’elle y voyait une opportunité. Elle ne restait jamais bien longtemps, le temps de saluer d’éventuelles connaissances, de piquer quelques trucs comestibles ou de valeur, et de filer en douce. Cette fois-ci, le buffet qui assortissait la réception promettait d’être qualitatif, et la brésilienne prévoyait d’aller y taxer son dîner avant de partir en quête d’une activité intéressante.
Impeccablement coiffée comme à son habitude et vêtue de son hoodie préféré, Sierra se rendit donc au bal de Yule. Dans le hall, son style vestimentaire détonnait pas mal au milieu de tous ces étudiants sur leur 31, ce qui n’était pas pour la déranger. Ce n’était pas comme si elle portait un quelconque intérêt à l’événement en lui-même.
La musique était pas mal, le décor un peu vieillot, et le buffet à la hauteur de ses espérances. Elle rejoignit adroitement ce dernier en se faufilant hors du champ des caméras et en prenant soin d’éviter tous ces journalistes un peu trop envahissants qui se jetaient à la rencontre des étudiants. Après avoir goûté un peu de tout, elle empila un maximum de mini-burgers dans les gobelets laissés à disposition, cala la première bouteille d’alcool qu’elle parvint à attraper dans sa capuche, et s’éclipsa en vitesse avec le fruit de son larcin.
Une fois dehors, elle se dirigea vers la forêt d’où semblait émaner de la musique. Des étudiants s’y étaient probablement installés pour échapper à l’attention des journalistes et vivre la fête comme ils l’entendaient, sans être fliqués par les membres du personnel. Elle y trouverait assurément un coin pour se poser et manger tranquillement, et y croiserait peut-être d’autres marginaux comme elle avec lesquels passer une partie de la soirée.
Khora
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Khora
Mar 30 Jan - 23:05
Toujours dans sa quête d'expériences, Khora avait décidé de se rendre au bal. Yule l'indifférait quelque peu, n'ayant que peu de liens avec les divinités nordiques, mais iel aimait bien l'idée de fêter la nuit la plus longue de l'année. Iel était un'e des enfants de Nyx, déesse de la Nuit après tout, et les songes ne s'épanouissaient jamais mieux que dans son obscurité. Décidé'e à faire les choses correctement, iel avait acheté une très belle robe, qui avait coûté très chère. Autant que la bourse illimitée que lui conférait la FEAH serve à quelque chose pour une fois. Iel l'avait choisi d'après le thème du bal, en l'honneur de sa mère. Elle avait la forme des robes pour ballerines et était d'un bleu foncé sur lequel était tissé constellations et lunes en fil dorée. Une cape transparente, de la même matière que le col lui remontant jusqu'au cou, y était intégrée. Quant à ses longs cheveux blancs, iel les avait laissé libres, et avait y accroché plein de roses azurées sur ses longueurs. C'était un peu lourd toutes ses fleurs, mais iel était content'e du résultat.
Malheureusement pour ellui, Khora n'avait pas prévu deux choses : la salle, même grande, serait bondée, encore pire que pour Halloween, et il y aurait des journalistes. Avec sa jolie robe, iel se fit alpagué'e par un d'entre eux alors qu'iel regardait le buffet. Iel vit une grosse caméra (Koko savait les reconnaître maintenant) et un inconnu beaucoup trop enthousiaste qui lui posait plein de questions. Koko fit ce qu'iel savait faire de mieux dans ces-cas là : iel prit un verre de mousseau et se contenta de le regarder sans rien dire tout en buvant et en le fixant de ses yeux noirs inexpressifs. Puis, lorsque le journaliste lui parut suffisamment perplexe, iel lui tourna le dos et s'en alla. Tant pis pour la nourriture, iel remplit à la va-vite une assiette d'amuses-bouche avant de s'enfuir dehors.
Il faisait froid dehors, et la neige commençait déjà tomber. Sa robe ne protégeait pas de grand-chose, mais ce n'était pas très grave. Le froid était vivifiant, à petite dose. Iel rentrerait lorsque le groupe commencerait à chanter, et que tout le monde serait trop occupé à danser et à les regarder. Du moins, c'était son intention, lorsqu'iel vu des étudiants se dirigeaient vers la forêt. Mais que pouvait-il y avoir de suffisamment intéressant là-bas pour que les autres préfèrent y aller plutôt qu'au bal ? Iel devait savoir. Iel se mit donc en route, son verre quasiment vide dans une main et son assiette quasiment pleine dans l'autre. En se rapprochant, iel entendit de la musique émanait du bosquet des sorcières. Venait-iel de découvrir une fête secrète ? C'était excitant !
Morphée Doisneau
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Morphée Doisneau
Sam 3 Fév - 20:42
Sur ce coup-ci, on pouvait dire que Scipio abusait.
Et le mot abuser pour cette situation était assez minime compte-tenu des circonstances. Tous les soirs de cette foutue semaine, le conseiller d’orientation s’était retenu d’aller lui secouer les prunes et avait avec peine retenu sa rage.
Il avait joué le jeu, pour ne pas défavoriser Sourde Harmonie et avait été présent lors de chaque répétition alors qu’il était plutôt connu pour faire de la figuration avant – et le jour J, avait enfilé ses habits chez lui, un smoking simple, mais classe, légèrement ouvert sur son col, n’y accolant aucune modification corporelle, ce qui pour autant était sa marque de fabrique.
Pas vraiment besoin de passer par les toilettes qui leur étaient « réservées », il enfila le masque avant d’entrer dans le hall de l’amphi C, soupirant pour la énième fois et cherchant quelqu’un – la gamine masquée, ou bien Philippe, à tout hasard, du regard. Guitare bien au chaud dans sa housse, il se dirigea vers le groupe de musique qui jouait actuellement – se demanda comme Scipio avait prévu de les payer, sans doute en publicité causée par les journalistes présents sur place, il en aurait été capable, ce pingre, et se colla contre le mur pour attendre les autres, assez visible et surtout n’en ayant rien à foutre de ce que Scipio pouvait dire à ce moment-là.
Soupirant, il sortit la guitare électrique de son étui et en gratta quelques notes (silencieusement quasiment, cette dernière n’étant pas encore branchée). Il avait à peine regardé le buffet, encore moins l’alcool proposé, ça, ce serait sans doute pendant la deuxième partie de soirée, quand il n’aurait plus d’obligations d’aucune sorte.
Spoiler:
Morphée s'installe contre un mur juste à côté des musiciens et gratte les cordes pour accorder sa guitare d'un air de rien n'en avoir à foutre.
Philippe Bruyère
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Philippe Bruyère
Sam 3 Fév - 21:45
Philippe avait finit sa journée de travail comme tous les soirs. Mais plutôt que de rentrer chez lui, il avait profité des thermes avant de retourner à la conciergerie pour se changer. Il ne s'était clairement pas foulé pour le bal. Une chemise blanche et un costume noir acheté à moitié prix chez Celio. Le même costume qu'il portait pour son entretien d'embauche à la FEAH d'ailleurs, maintenant qu'il y pensait. Il n'avait finalement pas pris un des masques complets gentiment proposé par Marissa, afin de ne pas être gêné pour chanter. Mais il avait posé sans demandé son avis à personne quelques heures pour pouvoir aller s'acheter un loup vénitien dans un magasin de déguisement. Un masque coloré à la harlequin couvrait maintenant la moitié de son visage. Il espérait que ça attirerait suffisamment l'oeil pour que personne ne se concentre sur le reste. Enfin, il avait accordé sa guitare acoustique. Une Back Martin Guitar, éraflées et couvert de quelques autocollants d'endroit où il avait joué. Presque 20 ans qu'il l'avait, sa Martin, il en prenait soin et y tenait comme la prunelle de ses yeux.
En entrant dans le hall, le concierge chercha immédiatement des yeux des journalistes. Y en avait beaucoup trop à son goût, et ne parlant pas des caméras. Il aurait peut-être pu apprécié le groupe qui passait, s'il flippait pas littéralement à l'idée qu'un plus observateur que les autres reconnaissent les traits du disparu Noir Moineau en lui. En plus quelle idée de faire passer la Sourde Harmonie après un groupe pro... Ils étaient doués les gamins, mais ils avaient eu qu'une semaine pour répéter, avec des pièces rapportées comme lui. Vraiment, Philippe ne voyait pas comment ça ne pourrait pas mal tourner.
Il aperçut Morphée et sa guitare près de la scène et le rejoignit. En temps normal, Philippe l'aurait taquiné sur sa tenue très classe (mais le jeune homme était de ceux qui pouvaient se permettre de porter n'importe quoi en ayant toujours l'air beau) mais là, il était trop stressé. Si ça n'avait pas été pour les gamins du club qui n'avaient rien demandé, et sa nièce qui était toute fière de voir son oncle à la télé, il se serait dégonflé. Il avait envie d'une clope. Il en avait fumer une juste avant de venir, et il recommencerait bien maintenant. Il se posa à côté du conseiller d'orientation, sortant aussi sa guitare.
Fais chier, j'pensais pas qu'il y aurait autant de journaleux. Sérieux, ils ont pas d'autres choses à foutre que de filmer des gamins ? Pourquoi y a pas d'vilains pour foutre le bordel quand y a besoin ?
Philippe sortit aussi sa guitare de son étui, recouvert de stickers de groupes de musiques et de bars qui avaient vécu. C'est con, sans ça il aurait été content de jouer avec Morphée. Ils pourraient peut-être refaire ça un soir plus tranquillement, par exemple dans le club où il jouait certains samedis ? Ou dans un bar du campus ? Profitant qu'il n'y ait encore aucun des étudiants de la Sourde Harmonie en vue, il demanda à son ami :
Ca va ? J'ressemble pas au Noir Moineau comme ça ?
Pour sa taille, il y pouvait rien. Et il avait très sérieusement songer à mettre une perruque, mais il l'aurait pas supporter toute une soirée. Il avait tout de même peigné tous ses cheveux en arrière et fixer le tout avec beaucoup de laque, ce qu'il fait qu'il en avait encore un peu l'odeur. Il pariait sur ça, sur le fait que le plus souvent le bas de son visage avait été dissimulé au public par un cache nez, et que personne ne s'attendait à le retrouver en chanteur à la FEAH, pour ne pas être reconnu. Mais il dirait pas non à être rassuré par Morphée.
Jumeaux Vorobiev
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Jumeaux Vorobiev
Sam 3 Fév - 22:53
Insulter Scipio avait dû être un sport chez beaucoup de personnes cette semaine. Sacha en tout cas s'en était donné à cœur joie en apprenant qu'il y aurait des journalistes, et même Kecha avait été à ça de lâcher ses meilleurs jurons russes. Ils était si ravis à l'idée de passer à la télé quand leur père était un des criminels les plus recherchés d'Europe. Père qui n'avait d'ailleurs absolument jamais essayé de les enlever depuis qu'ils étaient avec Liorit, manquerait plus qu'il ait une idée précise d'à quoi ils ressemblent maintenant tiens. Ok, c'était peut-être de la paranoïa, mais vous savez ce qu'on dit, même les paranoïaques ont des ennemis. En plus, à cause d'une autre idée de génie du doyen, Sacha s'était pris la tête avec la Sourde Harmonie, enfin plus précisément le conseiller d'orientation. Ce bal n'avait même pas commencé qu'il s'annonçait déjà nul.
Mais bon, comme ils n'avaient pas l'intention de laisser ces détails leur gâcher la vie, ils s'étaient tout de même mis sur leur 31 pour l'occasion. Heureusement, ils avaient pris leurs costumes (avec vestes à petite queue-de-pie à l'allure assez vieillottes, ils avaient appris l'élégance auprès d'un vampire vieux de bien des siècles) dans leurs valises, sous les conseils de leur tutrice, lorsqu'ils avaient emménager ici. Kecha avait tout donné avec l'aide de son frère. A l'aide de cire coiffante, ils avaient plus ou moins réussi à domestiquer ses cheveux et il était très élégant, entièrement de noir vêtu. Il était très content du résultat. Il était toujours maigre et blafard MAIS avec du style. De son côté, Sacha aussi avait été aidé par son jumeau pour sa coiffure. Réitérant l'expérience d'Halloween, il avait laissé ses cheveux dans leur couleur naturelle, et avait tenté une coiffure un peu sophistiqué, avec une natte plaqué sur un des côtés pour structurer ses cheveux. Avec une nonchalance toute étudiée, il laissait sa veste ouverte sur sa sous-veste noire et sa chemise blanche, et ring chocket necklace pour casser le côté trop sage de la tenue de soirée.
Sous l'impulsion de Kecha, qui savait à quel point son frère pouvait être long à se préparer, ils avaient commencé tôt, et étaient donc arrivé au début du bal, après une petite séance photo improvisé dans leur salle de bain devant tant de style. Le dhampire aux cheveux courts fut content de voir que la Sourde Harmonie n'était pas encore passée. Il voulait voir son amie jouer de la musique et aurait été très déçu de rater ça. Il demanda une dernière fois à son frère.
Tu es sûr que tu veux pas rester pour la Sourde Harmonie ? Tu vas louper Marissa en train de jouer du piano et M'sieur Bruyère en train de chanter !
Je sais... Mais ça va sûrement finir sur Youtube ou sur Dailymotion, je me rattraperai. Les gens sont fascinés par les vrais jumeaux, t'as vu comment on se ressemble, si on nous voit ensemble les journalistes vont pas nous lâcher. Je serai dans l'amphi si tu me cherches.
Sur ses mots, Sacha lui fit un salut et se faufila entre les gens, direction l'entrée de l'amphithéâtre. Il avait entendu dire que celle-ci serait ouverte et c'était le cas. Pour faire honneur à sa Mère-Patrie la Russie, il avait ramené une bouteille de vodka de blé dans un sachet en plastique, qu'il ne cherchait même pas à cacher. La soirée pouvait commencer.
Son frère parti, Kecha s'était aussitôt dirigé vers le buffet. Bouh le salé, il était directement passé au sucré, accompagné du jus de fruits rouges. Voilà, là il pouvait passé une bonne soirée. Il alla ensuite se poster devant la scène, attendant telle une groupie que la Sourde Harmonie face son entrée.
Marissa Dumas
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Marissa Dumas
Sam 3 Fév - 23:57
Selon les dires du directeur, le bal de Yule était une récompense, un moment de détente bien mérité offert à l’ensemble des étudiants après tous les efforts fournis en début d’année. Hélas, pour les membres de la Sourde Harmonie, cet évènement n’était qu’une énième source de fatigue et de stress. Sans même avoir été consultés, le tout jeune club de musique s’était retrouvé au programme de la soirée et n’avait été prévenu qu’une semaine à l’avance de son assignation. Les membres disponibles s’étaient réunis en catastrophe pour organiser au plus vite cette représentation surprise, ce qui fut loin d’être simple. Après une semaine de répétitions intenses, couplées aux partiels et autres responsabilités que chacun pouvait avoir, ils étaient fin prêts à donner leur concert improvisé. Du moins, aussi prêts qu’une poignée de musiciens amateurs éreintés pouvaient l’être après une semaine à élaborer un spectacle dans l'urgence.
Marissa arriva dans le hall avec une magnifique robe de soirée bleutée au tissu fin et vaporeux, choisie avec soin par son ami Sacha. Elle ignorait s’il se rendrait à la fête, lui qui n’était pas parvenu à se libérer pour participer à la représentation de la Sourde Harmonie avec son emploi du temps titanesque, mais espérait tout de même le croiser, lui et son frère.
Tenue de bal:
La jeune femme tremblotait tout en avançant en direction de la scène. La tulle ne l’aidait pas à se protéger du froid, mais c’était surtout l’angoisse qui la mettait dans cet état. Le concert de son club se tiendrait dans une demi-heure, et aussi douée au piano qu’elle puisse l’être, elle ne se sentait pas prête à jouer devant autant de monde. Jamais elle n’avait eu à jouer devant un public, et surtout, devant des journalistes qui la filmeraient alors même qu’elle ne pouvait pas les voir.
La présidente du club de musique marcha prudemment à travers la foule à la recherche des autres membres de la Sourde Harmonie. Leur représentation était imminente et il fallait commencer à se regrouper. Marissa avait hâte d’en avoir fini avec tout ça pour pouvoir s’amuser comme tout le monde et se détendre un peu. Elle aussi voulait danser et profiter du buffet, dans la mesure du possible.
En arrivant près de la scène, elle se débrouilla pour éloigner un duo de journaliste qui venait l’alpaguer. Elle bredouilla de brèves réponses peu claires à la première question qu’ils lui posèrent, bafouilla, puis s’excusa par trois fois avant de prendre ses jambes à son coup. Sa course se termina inévitablement quelques mètres plus loin, dans une personne aléatoire auprès de laquelle Marissa s'empressa de s'excuser platement.
Séphora Belami
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Age : 35
Séphora Belami
Ven 9 Fév - 16:03
Séphora étudiait avec un certain amusement les décorations de l'amphithéâtre aménagé pour le Gala. Il y avait quelque chose d'assez attendrissant à voir le kitch des années 80 rencontrer celui de la fin des années 90. Cela correspondait bien à la FEAH.
Séphora Belami comptait bien profiter de la soirée, la présence des journalistes était un argument non négligeable. Bien plus que les petits fours et le mousseux qu'on lui avait servit dans un verre à pied en plastique à son entrée. Sa famille avait beaucoup investit dans cette université, c'était l'occasion de se faire un peu de publicité. On pourrait arguer que les Belami n'avaient pas besoin de ça, le nom parlait de lui-même, mais ça donnait un côté philanthropique contre lequel iels ne crachait pas.
En conséquence, elle avait sorti le grand jeu en terme de 31. La carte bleue avait chauffé une fois de plus. Séphora s'était fait le plaisir de s'offrir une robe de créateur pour l'occasion, une de celles qui coûtait beaucoup plus que quelques SMICs, sans les accessoires. Mais elle n'avait pas pu résister, avec ses talons elle lui faisait des jambes de déesse en plus d'épouser délicieusement sa silhouette. Les boucles blondes soyeuses de ses cheveux étaient décorées de barrettes en or et pierres précieuses et deux longues boucles d'oreilles en or pendaient à ses oreilles.
aprés un premier round de photos, la jeune sorcière se dirigea dans la foule pour aller saluer Kecha devant la scène.
-Bonsoir, mon chou. Tu es d'une élégance folle dans ce costume !
Elle lui colla la bise chaleureusement.
-Je suis contente de te voir.
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Ven 9 Fév - 21:56
Marissa Dumas a écrit:
Sa course se termina inévitablement quelques mètres plus loin, dans une personne aléatoire auprès de laquelle Marissa s'empressa de s'excuser platement.
A priori, il n’existe personne de plus aléatoire qu’Esope dans cette salle de bal. C’est donc sans surprise que la jeune Marissa vient le percuter. Une simple coïncidence, vous croyez ? Ne vous faites pas avoir.
Rembobinons la pellicule de quelques minutes.
Gros plan sur le visage d’Esope. Contrairement à son habitude, le jeune homme a un air sombre et taciturne. Ce qu’il voit lui contracte l’estomac d’une flambée de colère brûlante. Tourbillonnant dans les airs, Daguerreo plane souplement au-dessus des convives, le regard qu’il partage avec son propriétaire est braqué sur les interviewers. Le fanatique d’Olbia n’aime guère les journalistes d’ordinaire, mais ces deux-là sont encore pires ; Antoine Lemaître et Jacques Bord, deux pigistes pathétiques qui vendent leurs articles à la petite semaine aux plus sulfureux tabloïds d’Avalyon. Ces deux-là ne sont pas venus pour prendre la mesure des futurs héros de la F.E.A.H. Ils collectent juste des ressources sur leurs monstres, dans le but d’écrire un nouvel épisode sordide ; l’opinion publique adore les voir traînés dans la boue.
Esope boue de l’intérieur. Tout ça le rend malade.
A travers les yeux de son hibou, il n’entend pas les questions que le duo pose à la jeune Marissa Dumas. Tout ce qu’il voit, c’est la façon dont elle se recroqueville à leur approche, la façon dont la contenance de la petite femme masquée paraît se faner en réponse à leurs assiduités, la façon dont elle prend ses jambes à son cou. La vérité n’a pas d’importance pour Esope. Il est incapable de voir tout ce qui ne correspond pas directement à sa petite délusion personnelle. C’est ce qui le rend dangereux.
...à ce stade, que les journalistes aient réellement pour projet d’écrire un article infamant ou non, ils sont tous les deux coupables à ses yeux.
La silhouette duveteuse de Daguerreo dessine un large cercle dans les hauteurs de la salle de bal, en s’appuyant sur ce point de vue plus élevé, Esope manœuvre à travers la foule sans en donner l’air. Sans donner l’impression de se presser, il prend en compte la trajectoire de fuite de la jeune femme au masque, et infléchit la sienne en réponse. C’est un peu comme un jeu de stratégie, où on voit les unités se déplacer selon ses instructions, caméra braquée sur eux depuis le ciel ; leurs trajectoires sont dessinées en pointillés à travers la salle de bal ; à cet instant, Esope et Marissa sont deux simples personnages, dont il entend provoquer la collision.
Le choc se produit. La jeune femme le percute – apparemment – dans son angle mort, mais le fanatique voit la scène à travers Daguerreo. Aussi préparé que possible, Esope pivote et réceptionne la course de Marissa en posant délicatement les mains sur ses épaules, espérant ainsi que l’impact sera moins abrupt pour la petite créature masquée. Après trois battements de cœur, il ajoute ses excuses à celles de la jeune aveugle. — Pardon...! Je ne regardais pas où j’allais.
C’est un premier mensonge qu’il lance dans l’espoir de rasséréner sa camarade, de s’approprier l’erreur, d’adoucir sa culpabilité. Une fois qu’il est certain qu’elle ne risque plus de tomber, il ôte délicatement ses mains et recule d’un demi-pas, juste assez près pour qu’elle puisse encore entendre les froissements de son costume tandis qu’il gigote avec nervosité. Esope a le souffle un peu court : une fausse panique et un embarras bien réel perturbent encore sa respiration.
”Costume blanc d’Esope”:
Esope connaît Marissa, de la même façon qu’il connaît une douzaine d’autres monstres de l’académie : de loin. Il les observe à l’aide de Daguerreo, leur adresse parfois une salutation polie au passage, mais jamais il n’a osé se rapprocher suffisamment pour converser plus directement. Il n’a jamais été autre chose qu’une présence amicale, discrète. Va-t-elle reconnaître sa voix ? Le jeune homme ignore lui-même si c’est ce qu’il espère ou non. ...il n’avait pas prévu de se présenter à Marissa aujourd’hui. Sans ces deux journalistes, il ne se serait jamais rapproché ; l’idée que ses allées et venues soient remarquées, qu’on s’aperçoive de sa tendance à rôder autour des éléments monstrueux de la F.E.A.H. lui met la boule au ventre. En pensant qu’elle pourrait l'identifier et se méfier, il sent déjà son cœur plonger tout au fond de sa poitrine. Aux yeux d’Esope, l’anonymat a du bon. Faire connaissance, c’est prendre le risque de tout gâcher. — Rassure-moi, tu ne t’es pas fait mal ? lui demande-t-il avec un sourire tremblant. J’ai cru comprendre que tu allais jouer sous peu... je crois que je ne me le pardonnerais pas si je devais gâcher ta prestation.
Ce sont des mots qu’il choisit en prenant en compte ce qu’il croit comprendre de la personnalité de sa vis-à-vis. Puisqu’ils sont ici tous les deux, Esope va tenter de l’apaiser avant qu’elle n’aille prendre son tour au piano. Daguerreo termine sa ronde et revient se percher sur son épaule. Ses ailes bruissent doucement et font souffler une brise timide dans la chevelure noire de Marissa.
En réponse aux pensées d'Esope, la poupée se penche délicatement en avant, ses yeux bleus largement ouverts sont pareils à deux énormes saphirs ; la jeune femme masquée est aveugle, le fanatique le sait ; elle ne peut pas voir la façon dont le hibou zoome avec insistance sur son masque, et elle ne peut pas voir non plus... l’espace d’une seconde, le bref éclair de convoitise qui passe sur le visage d’Esope. Derrière ce masque, il y a... songe le jeune homme en réfrénant un frisson.
Meredith McFarlane
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Event Décembre 2008 ◈ Hall
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Léonie Tirmoràn
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L'esprit de la forêt
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L'esprit de la forêt
Mar 13 Fév - 14:18
Petit résumé des actions :
Dans le hall sont réunis : Philippe, Morphée et Léonie qui attendent leur tour pour jouer pour le groupe Sourde Harmonie, humblement invité par Scipio pour faire une représentation. Ils sont masqués. Kecha attend la représentation, victuailles sucrées dans les mains, il vient de rencontrer Sephora, vêtue d’une robe de soirée magnifique. Meredith a aidé à mettre en place la soirée, il observe les participants discrètement. Marissa, masquée, s’est faite interpelée par deux journalistes mais les a tenus en déroute. Antoine Lemaître et Jacques Bord sont, en effet, deux paparazzis à l’affût de scoops inédits. La jeune fille masquée vient de croiser sur son chemin Esope, qui vient de lui rentrer dedans « par erreur ».
Il semble que les paparazzis en question bougent vers le devant de la scène pour interviewer les musiciens.
- Vous êtes des étudiants ? Quel est votre modèle héroïque ? Que comptez-vous faire après la FEAH ?
Morphée Doisneau
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Morphée Doisneau
Mar 13 Fév - 14:42
C’est sûr que cette soirée était l’occasion idéale pour Scipio pour se montrer auprès des journalistes – faire style qu’il avait des personnes compétentes dans son université de merde. Il voyait déjà des visages connus faire demi-tour à la vue des journalistes et il ne pouvait même pas leur en vouloir ; c’était parfaitement compréhensible, s’il n’y avait pas eu cet engagement auprès de Sourde Harmonie, il aurait sûrement fait la même chose.
Et Philippe venait de débarquer à ses côtés, il allait profiter du moment quitte à l’inviter un peu plus tard à se bourrer la gueule pas sous le regard de Scipio.
« Si tu ? »
Morphée eut l’air de se concentrer, probablement parce que pour lui, Philippe ressemblait constamment au Moineau, c’était une évidence depuis qu’il le savait, en plus, avec un masque, la ressemblance pouvait être plus ou moins frappante.
« Nan, ça va. Heureusement que t’as pris un vénitien par contre, tu te serais fait cramer sinon. J’suis pas sûr de pas me faire emmerder non plus, ça craint, je hais ce con. »
Il ne le dit pas, mais pas sûr que quelqu’un qui le cherchât dans la foule car il aurait eu l’info, mais c’était uniquement parce qu’il le connaissait qu’il se disait ça – le fait qu’il était coiffé différemment, que le bas de son visage était caché, aussi, aidait pas mal. Il eut un petit rire.
« Ça te va bien, la laqu-. », commença-t-il à dire. (et de toute façon, tout devait bien aller à Philippe, c’était certain), lorsqu’un autre membre du groupe arriva (il s’interrompit donc dans le compliment de manière un peu précipitée). Morphée fut un instant déçu de ne plus être seul en compagnie de Philippe, il aurait pu passer le restant de la nuit à ses côtés pour dire des salades sur le compte de Scipio qui se tenait si droit au milieu de sa troupe qu’il semblait avoir avalé un balai.
Il n’était pas un enfant, il ne se débarrasserait pas de la nouvelle venue, il lui adressa donc un signe de tête.
« Bonjour Léonie. J’espère que t’angoisses pas trop, Scipio a des attentes sur la soirées, visiblement, il a mis Sourde Harmonie à vendre, vu le nombre de journalistes. », il fit quelques accords puis soupira. Les paparazzis se ramenaient vers eux et, une fois à leur niveau, leur tendait déjà leur micro.
- Vous êtes des étudiants ? Quel est votre modèle héroïque ? Que comptez-vous faire après la FEAH ? , demandèrent dans une cascade de questions les fouille-merdes, ce qui entraîna un (ou plusieurs) soupirs de la part de l’ancien Changeforme, n’ayant que peu apprécié le traitement médiatique de la fin de sa carrière.
« Hey, les connards. Vous croyez pas que vous avez mieux à faire ? Scipio a l’air d’être motivé pour se faire interviewé, nous, on va jouer. Allez gentiment vous faire foutre, hein ? »
Philippe Bruyère
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Philippe Bruyère
Mar 13 Fév - 17:32
Morphée avait beaucoup de qualités, mais il était pas terrible pour rassurer les gens. Bon, y avait plus qu'à croiser les doigts, et à espérer qu'en trois ans, la Gaule s'était remis de la disparition d'un de ses plus grands héros et que journaliste et public était passé à autre chose. Morphée avait l'air d'avoir les mêmes peurs que lui. Philippe se pencha vers lui et lui sortit une connerie pour le détendre.
Fais un Scipio à poil au pire. Ca les déconcentrera, l'dirlo aura sa pub et ça m'fera une nouvelle photo à foutre sur Spiton. Tout bénéf'.
Il se redressa. Il ne put malheureusement pas entendre ce qui lui allait bien (mais connaissant Morphée, il aurait pu se ramener habillé d'un sac poubelle, le blond l'aurait tout de même trouvé incroyable) car leur flûtiste arriva à ce moment-là. Ils étaient presque au complet.
Ouais, on attend juste la p'tite pianiste. J'espère elle s'est pas perdue, quelqu'un a son numéro ?
Un jour, Philippe retiendra les noms des étudiants. Un jour. Pas aujourd'hui. Cependant, ils auraient peut-être dû s'inquiéter avant du fait que le jeune femme aveugle allait sans doute avoir du mal à les trouver dans un hall qui grouillait de monde. Et parce qu'un ennui arrivait jamais seul, il vit deux paparazzi fondre sur eux, avec leurs gueules de rapace en manque de croquant. Il grogna, accompagnant son avertissement d'un dramatique accord.
Emmerdes en vue.
Si les deux fouilles-merdes étaient dans le métier depuis longtemps, il les avait déjà sûrement rencontré dans le cadre de ses activités héroïques. Mais Philippe ne se souvenait pas tous les journaleux qu'il avait croisé, juste de ceux qui l'avaient le plus fais chier, et des rares corrects qu'il avait rencontré. Il grogna encore, peu amène.
J'ai une gueule d'étudiant ?
Il regarda Morphée s'énervait contre eux. D'expérience, c'était très agréable de les envoyer chier comme ça. D'expérience aussi, ce n'était pas très efficace. Les paparazzi, c'étaient de la mauvaise herbe, ça s'accrochait, et encore plus quand on ne voulait pas leur parler. Et si jamais on sortait de ses gonds, ils avaient leur 'scoop' et on se retrouvait en première page des pires blogs et journaux de la Terre, dans des articles putaclics, et on avait son agent au bord du burn-out. Ouais, c'était du vécu, et plusieurs fois, Philippe ayant été encore plus grande gueule que maintenant dans sa jeunesse. Non, il fallait la jouer fine. Leur parler d'un truc dont il se foutait totalement, un truc qui ne ferait pas bander leur lectorat non plus, pour les faire fuir. Philippe se mit entre Morphée et les paparazzi. Ayant un pouvoir lié à sa voix, il avait toujours trafiqué celle-ci quand il était en Noir Moineau. Parler et chanter avec sa voix normale était bien la seule chose qui ne l'inquiétait pas, niveau anonymat.
C'est marrant, vous êtes moins motivés quand faut couvrir la Pride d'Avalyon. La FEAH y a un char vous savez ? Mais allez, z'avez d'la chance, j'suis de bonne humeur, j'vais vous parler des gamins qui s'défoncent au Charc-en-ciel. L'histoire du club r'monte...
Ouais, Philippe allait les soûler avec le club dont il était fier d'être président, jusqu'à ce qu'ils fuient d'eux-même, ou que Marissa arrive et qu'ils puissent monter sur scène. En plus, si jamais ça passait à la télé, ça ferait de la pub à la télé. Peut-être même suffisamment pour que Scipio leur accorde une subvention pour un nouveau char ? On pouvait toujours rêver.
Lucilien Leonhart
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Lucilien Leonhart
Mer 14 Fév - 11:59
Event Décembre 2008 ◈ Hall
Lucilien joue les orateurs en LemonChiffon
(c) Taranys
Jumeaux Vorobiev
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Jumeaux Vorobiev
Mer 14 Fév - 16:21
D'où il était, Kecha pouvait voir les membres de la Sourde Harmonie se rassemblaient près de la scène. Mais toujours pas de Marissa. Il ne lui avait proposé qu'ils se rendent au bal tous les trois, comme elle connaissait maintenant bien le campus et pouvait se déplacer dedans sans problème, mais il commençait à le regretter un peu là. Et si elle était tombée à cause de sa robe ??? Ils avaient choisi une assez courte exprès pour éviter ça, quand ils l'avaient choisie à Avalyon, mais peut-être que ce n'était pas encore assez ? Kecha commençait à regarder autour de lui, la cherchant, quand Sephora arriva jusqu'à lui avec une assurance de déesse. Aux yeux de Kecha, on aurait dit une de ses magnifiques stars qui foulaient les tapis rouges et les pubs de parfums étaient sorties de derrière la télé pour venir à leur petit bal d'université. Kecha lui rendit son embrassade avec plaisir, rougissant sous le compliment. S'il était validé par Sephora en plus de Sacha, c'est qu'il était vraiment bien habillé.
Sephora ! Tu es super belle ! Scipio va te détester, tu vas lui voler la vedette dans cette robe ! Ou alors il va vouloir te la piquer pour la vendre aux enchères ! Ca va, les journalistes ne t'embêtent pas trop ? Tu as un cavalier ? Une cavalière ? Tiens, j'ai fait un tour au buffet, tu en veux ?
Il n'osa pas lui demander combien de bourses échelon 7 valait cette robe. Beaucoup trop sans doute. Mais pour le reste, Kecha ne gêna pas pour lui dire tout le bien qu'il pensait de sa tenue de bal et lui poser les questions qui lui passait par la tête. Il lui proposa son assiette encore bien remplie de mets sucrées, tout en continuant à chercher son autre amie des yeux. Il l'aperçut enfin, et catastrophe !
Oh non, ils ont mis la main sur Marissa ! Il faut aller la sauver, on l'attend sur scène !
Il vida son verre d'une traite et l'abandonna sur une table à coté, avant de prendre la main de Sephora pour l'entraîner avec lui à travers la foule. Heureusement, le temps qu'ils arrivent, un garçon de leur année était déjà avec Marissa. C'était Esope et sa chouette que Kecha trouvait franchement flippante, mais ça, ce n'était pas la faute de leur camarade ou de la chouette. Kecha lâcha Sephora pour faire un salut de la main.
Coucou Esope ! Ca fait très élégant le costume blanc ! Marissa, tous les autres t'attendent près de la scène ! Viens, on va t'y conduire. Tu es prête ? Tu es très jolie aussi, si il y avait une élection du plus beau trio ce soir Sephora et toi vous le remporterait !
Il était vraiment fier de la robe qu'ils avaient choisi, elle mettait en valeur son amie aussi bien qu'elle le méritait. Il lui tendit son bras pour qu'elle puisse s'y accrocher et qu'il puisse la conduire jusqu'au reste de la Sourde Harmonie. Il garda tout de même l'assiette aussi éloignée d'elle qu'il le put, histoire de ne pas tenter son démon (Crumble ?) gourmand.
Marissa Dumas
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Date d'inscription : 18/05/2023
Marissa Dumas
Jeu 15 Fév - 22:35
Par chance, la personne que Marissa percuta de plein fouet parvint à la rattraper avant qu’elle ne se blesse. Il ne manquerait plus qu’elle finisse à l’infirmerie vingt minutes à peine avant de monter sur scène. Aussitôt, elle se confondit en excuses.
« Oh non ! Je suis vraiment désolée ! Je ne vous ai pas vu, je suis si maladroite. Je vous prie de m’excuser… »
Le jeune homme qui lui répondit ne lui en voulut aucunement pour l’incident, s’excusant également pour la collision. Marissa perçut une certaine fébrilité dans sa voix qu'elle chercha à interpréter. D’un geste furtif, elle posa la main sur son masque pour en vérifier la présence et fut rassurée de sentir qu’il avait à peine bougé. L'agitation du garçon pourrait-elle simplement venir du contre-coup du choc qu'il venait de subir ? La demi-démone elle-même se sentait légèrement secouée après ce qui venait de se passer, sans compter l'angoisse liée à sa rencontre avec les journalistes et à sa future prestation qui n'était pas redescendue.
Sa voix ne lui était pas totalement inconnue, bien qu’elle ne serait pas capable de l'associer à un nom. Sans doute était-il l’un de ses camarades de classe avec lesquels elle n’avait pas encore sympathisé tellement leur promotion était importante. En tout cas, elle était contente d’être rentrée dans un étudiant plutôt que dans un autre de ces journalistes insistants qui hantaient la salle de bal.
« Ne vous en faites pas, je vais très bien, répondit-elle alors que le garçon s’enquérait de son état. Mais c’est très gentil de demander. Et oui, je fais effectivement partie des musiciens qui vont jouer ce soir. »
La jeune femme entendit la chouette voler près d’elle, mais ne comprit pas ce que c’était. Le plumage de cet animal lui conférait le talent de se déplacer dans les airs sans aucun bruit, et le doux battement de ses ailes ne sonna que comme une légère brise à ses oreilles.
Aussi attentionné ce garçon puisse-t-il paraître, Marissa ne pouvait rester plus longtemps avec lui pour discuter et faire connaissance. Sa prestation ne tarderait pas à arriver et elle se devait de retrouver les autres membres de la Sourde Harmonie au plus vite. Mais pour ça, encore fallait-il réussir à traverser le hall sans se faire prendre des les filets des journalistes qui rôdaient un peu partout. Compte tenu de sa cécité, il lui était impossible de les repérer et de prévoir un chemin sûr. En d’autres termes, le danger était partout et il était inévitable.
Alors que l’inquiétude la gagnait de nouveau, une idée lui vint : Peut-être pourrait-elle demander de l’aide au jeune homme qu’elle venait de percuter ? Il avait l’air gentil, alors peut-être qu’il accepterait ?
« D’ailleurs, je dois absolument rejoindre le reste de mon groupe, c’est bientôt notre tour. Je… excusez-moi de vous demander ça, mais pourriez-vous… »
À cet instant, une voix très reconnaissable retentit à sa gauche, la coupant dans son élan. C’était son ami Kecha qui apparaissait pour lui sauver la mise. Quand elle ne pouvait pas compter sur elle-même, elle savait qu’elle pouvait compter sur lui.
« Kecha ! s’exclama-t-elle d’un air enjoué. Oh, merci ! Je suis si contente que tu sois là. Je n’imaginais pas que ce serait si compliqué de naviguer dans cette salle. »
Il n’eut même pas besoin de lui faire signe, elle savait qu’il lui avait tendu son bras comme le gentleman distingué qu’il était. Il faisait toujours ça lorsqu’ils s’apprêtaient à entamer un long trajet ou à traverser une zone périlleuse, comme c’était le cas ici. Elle s'y accrocha donc sans aucune hésitation, poussée par l'habitude.
Ce fut à son tour d’être complimentée par le dhampire, compliment qui lui fit très plaisir même s’il ne s'agissait peut-être que d'un acte de courtoisie de sa part ou d’une simple manière de lui redonner de l’assurance avant sa prestation.
« Merci, mais tout ça c’est grâce à toi et à ton frère. Et bonsoir Séphora, salua-t-elle en comprenant que sa camarade de trio faisait elle aussi partie de son escorte, comment vas-tu ? »
Marissa commença à se sentir mieux maintenant qu’elle se savait entourée de personnes familières. Avec Kecha et Séphora à ses côtés, elle ne craignait plus de se retrouver malmenée par des journalistes un peu trop curieux ou envahissants. Elle pouvait compter sur eux pour la guider jusqu'à la scène en toute sécurité.
« Je suis prête, on peut y aller. Merci beaucoup pour votre aide. »
Avant de partir, elle s'adressa une dernière fois au garçon qu'elle avait percuté, ayant pris connaissance de son prénom grâce à Kecha.
« Peut-être à plus tard, Esope, et encore désolé de t’être rentrée dedans. »
Séphora Belami
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Séphora Belami
Lun 11 Mar - 22:39
Elle eut un sourire, que d'aucun aurait pu qualifier d'attendri, devant les questions de Kecha.
-Mon chou, je suis là pour les journalistes, ce serait leur désintérêt qui m'embêterait. Cette robe n'est pas faite pour rester dans l'ombre, il lui faut les feux des caméras. Merci, Kecha, elle ne se priva pas pour saisir un petit four de l'assiette du dhampir. Je crains d'être seule pour ce soir, mais je serais ravie si tu m'accordais une danse ce soir.
Cette fois on pouvait qualifier sans hésiter le sourire de Séphora envers Kecha de chaleureux, et même un peu doux. Il était dans ses petits papiers depuis assez longtemps pour pouvoir en profiter.
Séphora Belami n'était pas exactement ce qu'on pouvait appeler une âme charitable. Non, pas vraiment le genre de la maison. Reine des Salopes Frigides c'était déjà plus proche. Mais elle avait ses exceptions, les personnes qui méritaient bien qu'elle réalise une action désintéressée, enfin un peu désintéressée au moins, et Marissa faisait partie de ces personnes. Tout comme Kecha et son frère. Aussi Séphora ne laissa-t-elle pas le dhampir en plan dans ses élans chevaleresque, pour toute autre personne elle aurait certainement regarder le massacre de la pauvre brebis sacrificielle dans l'arène médiatique. Mais pas là, dommage ce serait pour une autre fois.
Pendant que Kecha saluait Marissa et Esope, qui se baladait comme toujours avec son étrange chouette aux yeux bien trop humains, Séphora s'occupait des journalistes. Elle les avait catégorisés d'emblée dans la catégorie "sangsues". Mais au moins elle était un appât bien plus appétissant que Marissa pour eux, un bien plus gros poisson sur lequel se coller et se gorger de sang. Et Séphora en jouait, elle avait passé sa vie à être entraînée à naviguer dans ces arènes. La sorcière savait parfaitement quoi dire et quand.
Elle n'eut cependant pas l'occasion d'exercer bien longtemps ses talents qu'un autre gros poisson venait de chasser les parasites. Il fallut un simple coup d'oeil à Séphora pour reconnaître qui était le "bon Samaritain". Elle prêtait à l'homme le même niveau de désintéressement qu'elle en avait pour des inconnus. On ne fonctionnait pas comme ça dans leur monde.
-Monsieur Leonhart, merci pour votre intervention. Vous nous avez tirés d'une situation assez inconfortable. Cela vient rajouter au plaisir que vous compter parmi nous ce soir.
Et pas étonnant que les sangsues avaient fuies sans demander leur reste, Lucilien Leonhart pouvait détruire leur carrière en quelques instants.