Cours d'image de marque : situation aléatoire (3ème année, master, doctorat)
Archibald Stratocumulus
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Archibald Stratocumulus
Lun 12 Fév - 17:00
Cours d'image de marquesituation aléatoire.3ème année, master +
10h
Salle n°155
Nuages
- Bonjour. Comment ça va ? Si vous vous demandez, moi ça ne va pas du tout. Je sais qu’en théorie vous vous en foutez sauf qu’en cours vous subissez mon humeur. Pas de chance.
Archi se sait en sous nombre. Il est tout seul contre… beaucoup. Parfois les normes sociales sont une bonne chose. Comme il fait figure d’autorité il a relativement plus de chance de survie que s’il était l’un des leurs et tenait le même discours. Par mesure de sécurité il sort quand même sa baguette sur la table. Oui une baguette magique. Oui avec cette étoile scintillante accroché sur un bout de bois. Chut, c’est intimidant.
- Et comme je n’ai pas envie de parler pendant une heure c’est à votre tour. Vous allez chacun tirer une situation aléatoire et devoir y répondre… Cachez votre enthousiasme.
Car lui en déborde. D’ailleurs, si le dépit avait un visage il serait un peu sombre, limite orageux et serait vêtu d’un costume de dessin animé avec des boucles d’oreilles étoiles. Vive les stylistes.
- Les geeks du troisième rang, vous devez connaitre ça. On appelle ça du « roleplay ».
Evidemment, il a bien accentué les guillemets avec ses doigts en utilisant le terme anglophone. Il ne pensait pas s’en servir lui-même un jour. Pour Archi il s’agit de vocabulaire utile dans trois situations : une formation à la con dans une startup, un divertissement dans une cave obscure et… Une autre forme de divertissement dans une cave obscure.
- Vous allez me faire de joli groupe de deux et venir tirer une situation de mon chapeau.
Archi tourne la tête autour de lui pour chercher son chapeau imaginaire. Evidemment que, il n’en trouve pas car il n’a rien préparé.
- ... Avancez vers moi par groupe de deux et je vous donnerez a chacun un sujet différent. L’un incarnera le journaliste, l’autre… lui-même devant faire face à une situation qui vous arrivera sûrement plus tard. Si vous avez des questions oubliez-moi.
Shigeru détestait ces cours-ci. Les cours d’image de marque l’assommait, il avait du mal à comprendre à quoi ils pouvaient bien servir...et cette fois-ci, une fois de plus, il se forçait à venir en cours même s’il savait qu’il s’endormirait probablement sur la table (et alors, advienne que pourrait, Rouge prendrait peut-être sa place pour se faire remarquer et se tirer de là devant tous les autres).
Ce cours-ci serait différent, c’était ce qu’il avait compris et la vue d’étudiants qu’il ne connaissait pas en la personne des masters le lui confirma. Il soupira, mais entra dans la classe. Shigeru s’installa au fond, peu motivé à l’idée de participer. L’exercice pratique était quelque chose qui ne l’enchantait guère, il regarda la personne à sa gauche.
« Binôme ? Tu t’appelles comment ? »
Cheveux longs blancs, c’était à coup sûr un’e élève en master, il avait déjà dû lae croiser sur le campus, mais impossible de remettre un nom sur cette tête. Il se leva, alla piocher ses situations dans le chapeau avant de revenir à sa place. Donc il devait être interrogé au sujet de la place des monstres dans la société.
C’était...un sujet houleux. (qui le fatiguait d’avance)
En tant que journaliste, Khora était supposé l’interroger sur le manque de risque ou les failles dans son discours. Il montra ses petits papiers à son binome, son manque d’envie devant facilement se lire sur le visage.
« Tu commences comme héros ou je le fais ? », soupira-t-il, tentant de gagner cinq bonnes secondes dans un cours qui s’assommait déjà bien chiant.
Khora
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Khora
Mer 14 Fév - 18:44
En poursuivant ses études en sciences sociales, Khora s'était retrouvé'e à devoir poursuivre ses cours qui ne l'intéressaient absolument pas. Le cours d'image de marque était de ceux-là. Iel avait été un Oneiros, les grecs l'avaient vénéré, ellui et ses adelphes, peu importe à quel point iel serait bon'ne dans ce cours, rien ne pourrait égaler ça. Et Khora ne le voulait pas. Iel voulait juste passer sa vie d'humain'e tranquillement. Mais Khora était un'e étudiant'e sérieuxe, pas du genre à sécher les cours. C'est donc par sens du devoir qu'iel continuait à se rendre aux cours de M. Stratocumulus. Un descendant des Nephos. Iel aimait bien sa tête de nuage, à défaut de son cours.
Aujourd'hui, malheureusement, c'était travaux pratiques. Iel n'aimait pas les TP, parce que non seulement iel devait travailler, mais en plus iel devait le faire avec quelqu'un d'autre. Machinalement iel avait commencé à se tourner vers son nouveau coloc', mais l'étudiant de droite lui coupa l'herbe sous le pied en lui proposant d'être son binôme. Comme ça n'avait aucune importance pour Koko, iel hocha la tête, pendant que ses mains transformaient une feuille de papier en chrysanthème.
Khora. Et toi ? Son prénom lui parla aussitôt. Iel était doué'e pour retenir les noms et prénoms des personnes susceptible d'avoir une influence, même minime, même si iel ne l'avait pas encore rencontré'e dans sa vie.
Tu es un ami de Michel.
Simple constatation. Iel se leva à sa suite pour prendre son papier. Dessus était écrit : Pour l'étudiant : Ses fouilles-merdes on déterré ta vie privée comme réagis-tu ? Comment réussis-tu à faire la part des choses avec ta vie professionnelle. Qu’est-ce que tu sacrifie aux regards de tous et que protèges-tu ? Pour le journaliste : Cite des faits précis que la personne n’a pas envie de rendre publique. Ca allait être intéressant. Car Khora était curieuxe de rencontrer quelqu'un qui puisse lae faire chanter ainsi sans en subir les compétences. Iel donna son papier à Shigeru et donna le sien pour voir. Bon, ça allait être plus compliqué ça. Mais comme iel s'en foutait d'avoir des notes moyennes, et que l'autre n'avait pas l'air très motivé non plus, iel n'avait pas l'intention de se fouler plus que nécessaire. Koko haussa les épaules à la question de Shigeru. Peu lui importait, vraiment.
Michel Le Goff
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Michel Le Goff
Jeu 15 Fév - 15:47
Quelle poisse.
La journée commençait pourtant si bien : il avait réussi à écrire un joli scenar, s’était même levé plus tôt pour jouer ce matin, profitant du fait qu’en master, ils devaient subir bien moins de cours que pendant leurs licences.
Tout commençait donc bien et Michel se disait que si ces derniers temps, la chance avait eu l’air de le quitter, son karma avait été rétabli.
Une bien bonne nouvelle, somme toute, il s’était donc ramené au TD d’image de marque (aka la matière sans doute la plus osef de tous les cours du campus à ses yeux et donc qu’il séchait régulièrement) avec un sourire aux lèvres, avait frappé dans la main de Khora.
Puis, au moment de composer les groupes de travail, le voisin de droite de Khora le devança, le laissant complètement esseulé.
« Ah. »
C’était Shigeru. Le gosse qui lui avait proposé son appart’ et qui partageait lui-même son corps avec un démon ou quelque chose comme ça. Celui qui égorgeait des biches chez lui. Bon, il n’aurait pas été très discret d’en toucher un mot à Khora, mais vu son flegme naturel, iel ne devrait pas l’énerver.
Michel soupira. Toute la classe semblait avoir trouvé son binôme en plus, il allait devoir se coltiner le prof.
« Merde. », jura-t-il. « Je crois que je suis votre binôme, m’sieur, personne ne veut de moi, ma vie est tragique ! »
Il lui tendit le bout de papier pour la forme, ne prenant absolument pas au sérieux l’exercice.
Comme si Oberoi en fin de journée ne suffisait pas. Il se rendit à côté du chapeau pour au moins tirer sa situation (quelque chose au sujet d’être interrogé par les journalistes sans connaître le sujet, ce qui était tout lui, au moins.) Il tenta d’avoir la meilleure mine possible avant d’aborder le prof.
Lucilien Leonhart
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Lucilien Leonhart
Lun 19 Fév - 10:47
ft. Multi Décembre 2008 ◈ Salles de cours de la FEAH
Lucilien joue les orateurs en LemonChiffon
(c) Taranys
Archibald Stratocumulus
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Archibald Stratocumulus
Mer 21 Fév - 23:25
Cours d'image de marquesituation aléatoire.3ème année, master +
10h15
Salle n°155
Nuages
Le petit monde s’organise dans la joie et la bonne humeur. Qu’ils sont charmants. « Aussi passionnant qu’un documentaire animalier. Ils sont entre la lenteur des adolescents et le désenchantement des adultes. On voit qu’il s’agit du groupe numéro 2. » Archi croise les bras devant lui en tapant du pied comme un personnage de dessin animé agacé. Evidemment un étudiant se ramène. Qu’est-ce qu’il lui veut ?
Oh malheur il est seul. Archi soupire.
- Oui je suis affligé. Je pensais que personne ne me dépasserais en terme de tragédie… Et bien venait là avant que je ne pleure toutes les larmes de corps.
Le professeur regrette instantanément d’avoir parlé de goute d’eau. L’autre n’a plus qu’a l'imaginer sa tête vidé de toute humidité… Bon… Revenons au cours. Il observe le lardon en face de lui. Qui est-ce déjà ? Il regarde sa feuille avec la photo des étudiants… Michel Le Goff – Master 1. « Et il a hérité de quel sujet ? …Offh. Mais où je suis allé pondre ça moi…»
- Alors. Imaginez que vous venez d’arriver sur les lieux d’un énorme casse. Devant une bijouterie par exemple. Vous veniez pour aider un collègue mais c’est une horde de journalistes vous accueillent. L’un d’eux vous apostrophe.
Archi essaye de prendre une voie un peu aiguë et agaçante. Il rentre dans son rôle quoi.
- Monsieur Le Goff ! Votre partenaire Madame… Super a annoncé qu’elle vous attendez. Alors vous êtes également impliquer dans ce braquage ? La police vous a déjà interrogé ?
Archi sait être agaçant et poser des questions débiles. C’est certain qu’il aurait fait un bon journaliste. Et quand on parle du loup… Ce cher Leonhart montre enfin le bout de son chapeau. En le voyant déambulé avec son beau discours qui semble toujours identique, Archi ne cache pas son agacement avec un long soupire. Il pouvait au moins venir à l’heure cette fois. Surtout que comme ça, l'ancien voleur aurait pu lui refiler le bébé avec cet étudiant en trop…
- Quel honneur mon cher... Circulez dans rangs comme vous voulez. Et n’hésitez pas à les titiller. Ils n’ont pas l’air très réveillé.
Puis il regarde à nouveau Le Goff en essayant de reprendre comme s'ils n'avaient pas été interrompu.
Mh, Shigeru supposait. Être un ami, ça impliquait de parler régulièrement et de ne pas avoir de problèmes avec le concerné. Shigeru ne put s’empêcher de penser qu’il aurait des progrès à faire avant d’être vraiment ami avec Michel. Que ce dernier avait vraiment l’air d’avoir peur de son démon, ce qu’il pouvait comprendre.
Alors, Shigeru se frotta légèrement la tête puis répondit. Michel était déjà parti, de toute façon, il ne pouvait pas réfuter.
« Oui, je suppose. On est dans le même club, il a vécu un peu chez moi avant. »
Dans leur salle était arrivé un drôle de personnage, sourire aux lèvres, se proclamant lui-même journaliste – cela fit soupirer Shigeru. Était-ce à nouveau un coup de Scipio ? Sans doute, il était de notoriété commune qu’il n’était prêt à reculer devant rien pour les budgets de la FEAH.
Comme si ça pouvait éviter à ce personnage de leur tomber dessus, Shigeru détourna le regard, se concentrant sur Khora et son petit papier. Tout ce qu’il ne regardait pas n’existait pas, non ? La technique utilisée et perfectionnée depuis son enfance allait-elle marcher ?
« Alors. », il prit son cahier et un stylo dans les mains pour se donner une contenance. Commencer comme journaliste lui allait bien, finalement, il n’avait pas envie de parler de la place des monstres dans la société. « Nous trouvons que vous n’avez pas été très efficace lors de votre dernière intervention. Que vous ne faisiez pas tout à fait preuve de bonne volonté. Tenez-vous vraiment à ce rôle de héros ou souhaitez-vous partir à la retraite prématurément ? »
Ciel, il détestait ça. Jamais il ne deviendrait journaliste.
Khora
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Date d'inscription : 21/08/2023
Khora
Lun 11 Mar - 17:53
Oh, c'était donc lui le garçon bizarre chez qui Michel était là avant de finir chez ellui ? Iel ne se rappelait que d'une chose à son propos.
Tu es la personne qui mange des trucs crus. Tu sais que Prométhée a volé le feu pour que vous n'ayez pas à le faire ? Et entre-temps les humains ont inventé des fours, des micro-ondes, et des gazinières. C'est très pratique.
Shigeru était peut-être passé à côté de ces inventions humaines. Koko ne devait pas être lae seul'e à être beaucoup plus ancien'ne qu'iel n'y paraissait, ou à ne même pas venir du monde des humains. Un homme rentra sur ces entrefaites. Un homme que Khora reconnut comme journaliste du Petit Pointilleux. Iels avaient étudié les différents journaux de Gaule et d'Avalyon en cours, ainsi que leurs principales figures actuelles. Iel ne s'intéressait pas plus à lui que ça. Khora n'avait pas l'intention de devenir connu, que ce soit en tant que vilain'e, héro'ïne ou autre, les journalistes ne méritaient donc même pas qu'iel aille faire un petit tour dans leurs rêves pour y extirper leurs secrets. Pour la même raison, sa motivation était égale à 0 lorsqu'ils se lancèrent dans l'exercice. En plus, Khora comprenait assez mal le principe de jeu de rôle. Iel avait compris le principal, mais pas qu'iel ne devait pas répondre comme iel le ferait habituellement. Koko fut donc très premier degrés dans ses réponses, comme à son habitude.
Je ne peux pas partir à la retraite, la retraite est fixée à 60 ans en Gaule, et j'en ai... 23 ?
Ca ressemblait presque à une question. Après des siècles et des siècles à ne pas avoir à se soucier de son âge, l'ancien oneiros avait du mal à se rappeler l'âge qui lui avait été donné à son entrée ici. Pour ellui, 23 ans et 60 ans, c'était pareil. A part cette petit intonation, Koko répondait ave son ton morne habituel, sans même lever les yeux de l'origami chrysantème qu'iel était en train de faire pour regarder Shigeru.
Je trouve que je suis toujours plus efficace que vos questions stupides. Ca ne valait pas la peine de quitter mon lit pour subir ça. On dirait une réunion d'orientation de Monsieur Morphée.
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