Il est de notoriété publique que la FEAH est une université de seconde zone, et pourtant, ses élèves sont fiers (la plupart du temps) de pouvoir faire partie de ses effectifs. Certaines mauvaises langues (ou des esprits très éveillés) diront même que la FEAH est la principale université de formation pour les super-méchants, et ce n'est pas faux : bon nombre d'élèves vont, après leurs études, travailler pour des organisations criminelles, groupements occultes, mercenaires, etc.

A noter que les universités comme la FEAH ou Saint-Ange, dont vous entendrez bientôt parler, sont présentes pour former de futurs super-héros professionnels. Les étudiants peuvent choisir leur voie en fonction de leurs habilités : action hero pour ceux ayant des pouvoirs offensifs, crafting hero pour ceux désirant plutôt forger, fabriquer du matériel, sans compter les musical hero (pour ceux dont le pouvoir est relatif à de la musique), lawyer hero, writing hero.

Il est important de présenter que toutes ces voies ne mènent pas à de l'emploi. Il est même assez rare pour un étudiant de trouver une place dans la voie qui l'intéresse vraiment après ses études. Dans ce monde, les héros existent, mais ils sont déjà assez nombreux et le marketing développé autour est tel que certaines voies telles que writing hero ou action hero désormais, sont particulièrement bouchées.


Il peut arriver qu'il y ait des échanges, des transferts d'élèves entre université, c'est notamment le cas lorsque Saint-Ange, 1ere université super-héroïque de France, repère un futur héros prometteur. Contrairement à celle-ci, le budget de la FEAH est bien en deça, l'hébergement n'est pas de très grande qualité et son parc, aux horaires de nuit, peut faire flipper. On y retrouve cependant une certaine camaraderie qui n'a rien à envier à des institutions comme Saint Ange.

L'histoire du campus

La FEAH a été fondée vers la fin du XVIIIe par des transfuges de Saint-Ange (actuellement l'université rivale de la FEAH), avec les mêmes principes que l'université dont ils venaient, mais à des fins plus libérales.

De cette création est née la rivalité entre Saint-Ange et la FEAH. Saint-Ange a toujours été un pensionnat rigide et dirigiste, la FEAH plus libertaire, de nature à accueillir des étudiants différents, classifiés comme monstres par la société.

Le relationnel entre les deux écoles s'est quelque peu adouci pendant les conflits du XXe siècle, allant même jusqu'à coopérer pendant la seconde guerre mondiale, cependant, aujourd'hui, on peut noter que les écoles entretiennent des rapports compliqués et conflictuels, causés en partie par les différents directeurs des universités susnommées.

La direction

La FEAH possède un directoire : il s'agit en réalité d'anciens professeurs qui se réunissent pour approuver (ou non) les décisions prises par la direction.  Cette assemblée compte une vingtaine de membres qui se réunissent dans la Tour des Corbeaux une fois par an.

Les décisions du Directoire ne sont pas souvent raccord avec l'esprit générale de la FEAH, il faut dire que celui-ci reste assez archaïque.

Plus contestable, l'école est financée par des actionnaires. Un flou relatif pèse sur leur identité et leur but : sans doute avoir une réserve de futurs membres de l'ombre pour des actions discutables.

Enfin, la FEAH est dirigée par un doyen. Depuis 2008, l'actuel doyen est Scipio. Il s'agit d'un individu volatile, aux ambitions floues qui n'a peur de reculer devant rien pour gagner de l'argent (ou de la notoriété). Il a succédé à Gilbert Dudikoff, artisan de la FEAH telle qu'elle est maintenant. C'est la première année de Scipio, mais il semble déjà avoir pris ses aises : la décoration de son bureau est selon ses goûts, il parle déjà familièrement avec l'équipe d'enseignants.