Oyé oyé, j’espère que vous le monde va bien ici, j’ai quelqu’un de spécial à vous présenter, donc restez attentif. Je vous présente, Isaïyah Omori, abandonnée par ses parents biologiques, elle s’est retrouvée dans un centre d’adoption. Elle a toujours été de nature introvertie et timide, toujours dans son coin, avec un livre, ou à observer ses camarades.


Isaïyah ne comprenait pas, comment c’était aussi facile pour eux, de sourire, et elle non, elle avait plus de facilités à s’énerver qu’à rigoler (Ce n’est pas normal, on est bien d’accord ?) …


Menfin, c’est à l’âge de 4 ans qu’elle a été adoptée par une famille chaleureuse et aimante. Mary et Leena, elle s’est retrouvée dans un nouvel environnement, 6 frères et sœurs, de toute race, et entre 7 et 15 ans. On peut dire que ça peut rapidement devenir étouffant.


Heureusement pour Isaïyah, ses parents, conscient de sa sensibilité, lui ont laissé assez d’espace pour qu’elle puisse s’ouvrir à sa grande famille. Les valeurs telles que la compassion, la bienveillance et l’empathique ont été maître dans son éducation.


Épanouie, elle a su prendre l’habitude de communiquer avec sa famille et surtout avec Isaac son grand-frère des liens forts de son crée entre eux, un feeling assez spécial et ça, dès le début.


C’est en grandissant qu’elle a appris à se connaître et à connaître les codes sociaux de ce monde, sourire met les gens à l’aise, plus un silence est long, plus le malaise est présent, et il faut regarder les gens dans les yeux quand on communique avec quelqu'un, mais pas trop longtemps, sinon, c’est de l’impolitesse. BREF, un sacré bordel. Elle a également appris à connaître ses passions aussi, la harpe, le basketball et le jardinage.


Ça a commencé avec la harpe, elle a toujours voulu apprendre cet instrument, la première fois qu’elle l’a entendu dans un orchestre à l’âge de 12 ans, elle en est tombée amoureuse. Ensuite le basketball, car malgré sa nature timide, elle a toujours eu beaucoup d’énergie, quoi de mieux que le basketball pour se défouler. Et le plus important de tous, le jardinage, ses parents ont un grand jardin avec une multitude de plantes, de fleurs, et de fruit. L’une de ses activités préférées avec eux était de s’y balader et de s’occuper de ces fameuses plantes.


Le 14 Janvier, le jour de ses 14 ans, Isaïyah a senti un changement, certes, elle grandit, mais il y a avait quelque chose en plus, quelque chose qu’elle n’arrivait pas à discerner. Une odeur, une odeur différente, ça sent les plantes ou les fleurs, une odeur agréable mais différente, elle connaissait cette odeur, mais elle n’avait aucune idée d’où elle venait. Bref, journée d’école normale, elle rejoint ses amis, mais elle qui était de nature si calme entra dans un débat houleux avec son ami, ils avaient l’habitude de se taquiner, mais là, c’était parti trop loin, Isa n’était pas d’humeur.


Le mot de trop, ou plutôt le toucher de trop, et l’ami d’Isaïyah commençais à devenir silencieux… Elle avait gagné l’embrouille ? Pourtant, elle n’a pas sorti son meilleur argument… Quelques minutes après, alors qu'elle fêtait sa victime, il s’effondre, quelque chose ne va pas, il fait une crise, il crie, prends peur… ce n’est pas normal.


Le regard sur ses mains, elle avait compris, elle n’avait pas TOUT compris, mais elle avait compris. « C’est de ma faute… » Elle se chuchote à elle-même, Isaïyah sentait des regards sur elle, était-ce son imagination ? Toujours le regard fixé sur ses mains, elle répète, « C’est ma faute ». Ne sachant pas quoi faire, son premier réflexe est de quitter la scène, de fuir, vraiment un réflexe de coupable.


La suite est moins drôle, déjà qu’elle n’avait pas pour habitude d’avoir beaucoup d’amis, là, elle les tous perdu, et ce n’était même pas de sa faute, elle les a perdus pour une raison pour la dépasse, pour quelque chose qu’elle n’a pas pu contrôler. De plus, elle se sentait effrayée par le pouvoir destructeur de ce « don ». Elle se replie sur elle-même, s’éloigne des autres, par peur de refaire une connerie. Elle s’isole et cherche désespérément des réponses sur la nature de son pouvoir et surtout comment le contrôler.


Sans réponses, et sans repère, c’est lors de sa dernière année au lycée qu’elle entend parler d’une université crée pour former des super-héros. Quoi de mieux, que d’essayer de transformer cette malédiction en bénédiction. Apprendre a utiliser son pouvoir de manière responsable voir éthique, et rendre fiers ses parents, c’est ce dont elle a besoin.


Elle prend son courage à deux mains, et postule dans cette université, elle ressent un mélange d’anxiété et d’excitation. Est-elle réellement prête à changer d’environnement, côtoyer des personnes aussi dangereuses qu’elle, voir pire, ou peut-être que ce sera elle le danger, et que tout le monde voudra l'éviter et puis elle va devoir quitter sa famille, sa zone de confort…


Isaïyah a de grandes attentes pour la FEAH, géré son pouvoir, apprendre sa nature, elle a conscience que ce n’est pas gagné d’avance, pourtant elle garde l’espoir. De plus, elle espère aussi évoluer personnellement, arriver à sortir de sa coquille et apprendre à connaître de nouvelles personnes, mais bon, sur ce sujet, elle n’y croit pas tellement.